OGM : la France pourra-t-elle s'opposer ?
Alors que la période des semis de maïs approche, la France, opposée à la culture d'OGM, se retrouve dépourvue juridiquement pour interdire ces cultures. La clause de sauvegarde sur le MON 810 a été recalée par le Conseil d'Etat. La proposition de loi visant à interdire la culture de tous les maïs GM, déposée en février par un sénateur socialiste, a été rejetée par le Sénat. Dernier recours : un projet d'arrêté mis en consultation jusqu'au 7 mars par le ministère de l'Agriculture. Le gouvernement veut également défendre devant le prochain Conseil environnement, le 3 mars, le principe de subsidiarité.
A vos agendas ! Conférence Pesticides & Santé
Le réseau jardinage agroécologique
de Picardie Nature et la Mairie de Château-Thierry
vous invitent à une
Conférence par Marie Chabrol
le mercredi 12 mars, à 20h
8 rue du Château à Château-Thierry
Entrée libre
Pour plus de détails, cliquer l'image.
Venez nombreux !
Les additifs alimentaires
Les additifs sont des substances qui, ajoutées en petite quantité, permettent notamment :
- d'aider à la conservation en empêchant la présence et le développement de microorganismes indésirables (par exemple : moisissures ou bactéries responsables d'intoxications alimentaires) (conservateurs);
- d'éviter ou de réduire les phénomènes d'oxydation qui provoquent entre autres le rancissement des matières grasses ou le brunissement des fruits et légumes coupés (anti-oxygène) ;
- d'améliorer la présentation ou la tenue des produits (agents de texture :émulsifiants, stabilisants, épaississants, gélifiants) ;
- de rendre aux aliments, de renforcer ou de conférer une coloration (colorants) ou de renforcer leur goût (exhausteurs de goût ou exaltateurs d'arôme).
En Europe, l'utilisation des additifs est strictement réglementée selon le principe dit "de listes positives" à savoir: CE QUI N'EST PAS EXPRESSEMENT AUTORISE EST INTERDIT.
Donc un nouvel additif ne peut être utilisé qu'après :
- avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA);
- avis du Comité scientifique de l'alimentation humaine ;
- qu'un arrêté d'autorisation, co-signé par les ministres chargés de l'économie, de la santé, de l'agriculture et de l'industrie, en précise les modalités d'emploi (doses et produits dans lesquels il peut être employé).
Les additifs doivent obligatoirement être mentionnés sur l'étiquette des denrées alimentaires :
- soit en clair (par exemple : "poudre à lever : bicarbonate de sodium") ;
- soit à l'aide d'un code précédé du nom de la catégorie (par exemple : "colorant E 102 ").
Le code utilisé est fixé au niveau européen. Il se compose de la lettre "E" suivie d'un numéro permettant d'identifier facilement la catégorie. Par exemple :
- 100 pour les colorants;
- 200 pour les conservateurs;
- 300 pour les agents anti-oxygène;
- 400 pour les agents de texture.
Voir le dossier sur le site Avenir Bio qui propose notamment un tableau récapitulatif très pratique ici !
Les bienfaits des châtaignes
Elles furent longtemps un aliment de disette, dans les Cévennes ou les Alpes du Sud. Mais les châtaignes méritent d’être reconsidérées pour leurs propriétés nutritives et gustatives.
On appelle châtaignes les fruits du châtaignier de nos forêts. Mais saviez-vous qu'on appelle marrons les plus grosses châtaignes (lorsqu'une seule graine se développe dans une bogue) ? A ne pas confondre avec les fruits du marronnier d'Inde – qu'on ne trouve que dans les villes ou les parcs – qui ne portent pas le plumet caractéristique… Bref. Dans nombre de régions, du Limousin aux Cévennes et à la Corse, nos aïeux les plus pauvres ont bien souvent dû leur survie hivernale à ces châtaignes et marrons séchés qu'ils récoltaient à l'automne. En effet, rares sont les fruits aussi nutritifs ! Source de minéraux (fer, phosphore, cuivre...) et de vitamines B et C, la châtaigne est surtout riche en amidon "résistant", c'est-à-dire digéré lentement et incomplètement : elle remplit l'estomac sans entraîner de pic de glycémie (indice glycémique 65, contre 85-90 pour la plupart des féculents). D'où son intérêt dans la prévention des maladies métaboliques, telles que diabète, hypercholestérolémie, obésité. En outre, la châtaigne bien cuite est tolérée par les intestins fragiles.
150 recettes végétariennes à base d'oléagineux
Après les fabuleuses légumineuses, voici... les merveilleux oléagineux ! Ce nouveau livre de Claude et Emmanuelle Aubert propose 150 recettes végétariennes à base d'oléagineux.
Consommés régulièrement, les oléagineux réduisent les risques de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de certains cancers...
Terre Vivante > 150 recettes végétariennes à base d'oléagineux
La banane réduirait les risques d'AVC de 24%
Faire le plein de potassium grâce à la banane pourrait diminuer les risques de maladies cardiaques et d'hypertension.
Réduire de 24% les possibilités de subir un accident cardio-vasculaire en mangeant de la banane, c'est possible d'après une étude menée par des chercheurs de OMS.
1 banane = 413 mg de potassium ; pour éviter tout problème cardiaque ou artériel, la consommation de potassium doit être de 3 à 5 grammes par jour.
Présure et lactosérum, sait-on vraiment ce que l'on mange ?
Et si nous parlions des fromages ? On aime tous le fromage. Oui oui, qu'il soit "omni", végé ou vegan... Oui il existe du fromage végétalien mais je n'en parlerai pas pour le moment. Je me concentre aujourd'hui sur le fromage végétarien ! Mais alors qu'elle est la différence entre un fromage "basique" et un fromage végétarien ? La présure bien sur !
Candeur Verte > lire l'article complet
Lire aussi > sur le E441 que l'on trouve dans les yaourts allégés !!!